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Retour d’expérience d'une structure web en silo : Glissement sémantique siloing 3/3

Nous voici dans la 3ème et dernière partie concernant mon retour d’expérience sur le cocon sémantique appelé aussi siloing vulgarisé par Laurent Bourrely. Encore une fois pour ceux qui prennent ce dossier en cours de route, je vous encourage à lire la 1ère partie.

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    Glissement sémantique siloing 3/3

    Le 3ème site que j’ai testé est celui-ci. J’avais comme Laurent écrit un guide SEO. Ce guide traînait dans mes cartons depuis plusieurs années. Au départ il a été conçu comme une « note interne». Pour mieux comprendre les choses, je procède souvent à une synthèse des documents que je lis. C’est donc ni plus ni moins qu’une synthèse de consignes aux web masters de Google.

    Autant vous prévenir de suite, la structure en silo de ce guide n’est pas des meilleures puisqu’elle est réalisée sous forme de N1 et de N2. J’aurais pu séparer en plusieurs silos (autant de silos qu’il y a d’onglets) mais je n’ai pas choisi de procéder ainsi pour des raisons de simplicité.

    La requête guide SEO est moyennement concurrentielle et le texte n’est pas des plus optimisés. J’ai seulement ancré sur chaque page le bon mot clé en mode « bourrin ».

    A la mise en ligne du guide, je me situais en fin de 4ème page sur la requête. Comme rien ne bougeait, j’ai effectué 3 liens sur la page de N1 et je suis parti en vacance 1 semaine. A mon retour je me situais en haut de la 2ème page.

    Que conclure ?
    Je suis dans l’incapacité de vous dire si sans une structure en silo, je serai arrivé directement en 4ème page. A cette époque Laurent était juste devant moi sur la même requête aujourd’hui en 1ère page (avec un silo toujours en construction). Ce sont ces 3 liens qui ont permis de gagner 20 positions ou pas ? Je ne sais pas.

    Pourquoi je conseille la structure en silo
    Il y a plusieurs raisons. La 1ère est qu’elle vous oblige à mieux structurer vos contenus. À produire plus de contenus et à aller plus loin dans votre réflexion.

    La seconde est au niveau du glissement sémantique. Si comme moi vous avez besoin de faire du lien mais que votre thématique est fortement pointue. Vous constatez qu’il n’est pas toujours simple de trouver de bons spots sémantiquement proches.

    Je m’explique : Imaginez une thématique sur les économies d’énergie, qui traite de chauffage. Sur un article vous évoquez les avantages des heures creuses et du chauffage à accumulation. Les sites « sémantiquement proches » ou l’on peut poser un lien ne sont pas très légions hormis les forums.

    Avec une structure en silo vous pouvez rapidement faire du lien vers le N2 niveau supérieur (par exemple : chauffage électrique) qui grâce à la structure de siloing poussera les niveaux inférieurs (chauffage à accumulation). Ce gain de temps dans votre stratégie de netlinking vous permet soit de produire plus de contenus de qualité soit d’allouer ce temps à nouer des partenariats de qualité qui eux pointeront vers les pages de N 3 voir N 4 difficilement linkables.

    Laurent a simplement remis au goût du jour les 1ères structures HTML, celles où nous aimons créer des répertoires (cloisonnés) sur notre FTP distant. Seul un esprit cartésien pouvait vulgariser la méthode du siloing comme il l’a fait. Bravo et merci !
    En conclusion la structure en silo ne permet pas de s’exempter de la stratégie de netlinking mais la facilite grandement. Libre à vous de faire vos liens chirurgicaux comme le rappelle Sylvain de agence web AxeNet sur son billet « guérilla ».